Le secteur événementiel frappé de plein fouet

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Le confinement forcé que nous connaissons inquiète aussi les organisateurs d’événements qui font face à un nombre incalculable d’annulations ou de reports en ce moment. La situation est d’autant plus difficile que ce sera certainement l’un des derniers secteurs qui sortira de la crise.

Près de 200 tonnes de sable ont été déposées sur le parking de l’Hôtel Verviers. Il ne manque plus que les transats et les palmiers pour se retrouver, comme par magie, sur la route de la plage. Certains organisateurs penseraient-ils déjà à l’après confinement ? "Nous construisons la plage comme chaque année sauf qu’ici, c’est beaucoup plus tôt ! Habituellement, on la démarre vers le 8 mai. Comme je suis tout seul et que je n’ai plus d’ouvrier et que les fournisseurs m’acheminent le matériel, on la construit avant. En plus, on profite du beau temps", raconte l’entrepreneur Michel Ducachet.

En principe, la plage d’été est censée accueillir ses premiers vacanciers dès le 15 mai jusque fin septembre. Alors, ici, on a préféré prendre le risque de l’installer quand même. En se disant que le confinement sera bien levé un jour. Le plus tôt possible espère-t-on…

0 euro de rentrée

Il n’en reste pas moins que le secteur événementiel vit dans l’inquiétude. Les dommages subis par la crise sanitaire sont inchiffrables. Quel que soit l’organisateur, petit ou grand, c’est zéro euro de rentrée en ce moment. "0 euro et des frais ! Nous avons engagé des frais pour des événements qui se déroulent dans quatre mois en sachant que pour certains d’entre eux, on travaille un an à l’avance", explique le Hervien Benoît Charlier, Organisateur d’événements.

Depuis la mi-mars, c’est simple, tous les événements sont annulés. Ou au mieux, reportés. Pas certain que le report soit la meilleure solution pour autant. "Si on doit tous reporter nos événements à septembre, il ne restera que quatre mois pour réaliser le chiffre d’affaires d’une année. Sans parler qu’on va entrer en concurrence l’un avec l’autre. Tant qu’à présent, les agendas étaient établis dans le respect de chaque organisation afin que chacun puisse trouver son public et son potentiel de chiffre d’affaires".

Une centaine d’événements chaque année

Benoît Aldenhof organise, lui aussi, de nombreux événements toute l’année. Comme les Beautiful Sunday ou le Revival Festival à Welkenraedt durant l’été. " Sur une année, j’ai une centaine de jours avec des événements. Cela fait 7 à 8 par mois. Dès le mois de mai, il faut même compter une dizainepar mois et durant tout l’été", explique le Disonais Benoît Aldenhoff.Une fois le confinement levé, le public reviendra-t-il ? Fera-t-il la fête comme avant ? "Oui ! L’être humain est vite amnésique. Les gens reviendront et profiteront encore peut-être plus de la vie qu’ils ne le font maintenant", se rassure Benoît Aldenhoff.

Le secteur événementiel dépend grandement des contacts humains. Or, ils sont proscrits en ce moment. Les concerts, spectacles, foires et autres salons risquent bien d’être parmi les derniers à sortir du confinement qui nous est imposé en ce moment. (MY)


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