C’est ce samedi à la librairie des Augustins que Pascal Schyns et Michael Dans, tous deux originaires de Verviers et anciens étudiants de l’école Saint-Luc à Liège, ont dédicacé leur dernier ouvrage paru aux éditions du Caïd. Il s’agit de deux livres de photographies, l’un, celui de Pascal Schyns, est intitulé «Libre» et l’autre signé Michael Dans « When the water clouded over ». Deux personnalités, deux approches, deux livres qui font la part belle à l’art de la photographie.
« Libre » de Pascal Schyns : Graphiste, musicien, éditeur et surtout photographe, Pascal Schyns est né à Verviers en 1970. Avide d’images, il aime saisir l’instant avant qu’il ne s’envole. En voyage comme dans la vie de tous les jours, l’appareil n’est jamais loin, prêt à capter ce qui advient, sans stratégie, en noir et blanc ou en couleurs : les amis musiciens, les ambiances contrastées, parfois géométriques, d’un New York pédestre, la magie d’une typographie datée sur un mur d’azur, la rencontre cocasse d’un poteau et d’une mini-voiture distraite, celle, fatale mais tout en camouflage, d’un intrépide batracien avec le bitume, la poésie, nocturne et diurne, de la pluie sur un carreau en terre anglaise, l’attitude de cet homme au beau milieu du marché de Portobello, ...
Inclus : Portraits de Lio, Lloyd Cole, Marie France, Jacques Duvall, Benjamin Schoos
« When the Water Clouded Over » de Michael Dans : Diplômé en peinture à l’Institut Saint-Luc de Liège, Michael Dans s’exprime avec des techniques aussi différentes que l’installation, la performance, la sculpture, le dessin ou la photographie. Cette diversité se retrouve également dans les sujets abordés (mort, solitude, érotisme, enfance) et les formats utilisés : du dessin au mikado géant en passant par le lancé de 17 pierres précieuses dans un pré à l’occasion de Kunst & Zwalm. Depuis ses débuts, cet éclectisme lui permet d’échapper à tout type de catégorisation et de surfer avec aisance à travers les codes de l’art contemporain. Ainsi, Michael Dans inscrit chaque fois sa proposition dans un rapport spécifique avec les contextes d’exposition (architectural, conceptuel, etc.) afin qu’elle génère une pertinence propre. De manière subtile et ludique, il profite des différentes propositions de travail qui lui sont faites pour construire des interventions en perpétuel décalage et riches en détournements de situations. A la frontière des objets et des attitudes, il crée des œuvres porteuses de messages transmis à l’aide d’un humour cynique et critique sur un fond de mélancolie, d’introspection et d’érotisme.