Elle vient d’Algérie, son mari, lui, vient de l’Europe du sud . Elle et lui, et leurs quatre enfants, vivent à Verviers depuis dix ans, et ils voudraient pouvoir rester ensemble ici. C’est l’Office des Etrangers qui a leur présent entre ses mains. Ils sont sans papiers.
L’association verviétoise Les sans Moyens mène le combat à leurs côtés comme elle le fait pour 87 autres familles de la région verviétoise sans aucun revenu, ni revenus professionnels, ni allocations sociales, avec une priorité absolue, qu’ils puissent récupérer des droits sociaux.
Les procédures sont longues, trop longues et, dans l’attente de l’issue de ces dossiers kafkaïens, l’association verviétoise les soutient aussi avec une aide ciblée financière et matérielle.
Depuis ses débuts, le combat du diacre Louis Jacquemin et de ses successeurs n’a pas d’autre but que ces personnes, quelque soit leur parcours, puissent voler de leurs propres ailes et prendre place dans notre société. (B. Lousberg)