Elections 2019 : DierAnimal, le parti qui défend la cause animale

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Peser à tous les niveaux de pouvoir en tant que parti exclusivement dédié à la cause des animaux, le parti DierAnimal a apporté comme un vent de fraîcheur dans cette campagne électorale. Parti bilingue et unifié, il n’a pourtant rien de folklorique. " Nous sommes également là pour l’environnement, les citoyens et nous voulons défendre une vision éthique et durable à long terme plutôt que d’intérêt à court terme", explique Laurence De Bruyn, 3è effective à la Chambre.

Antispéciste

Les animaux ont-ils autant de droits que les hommes ? C’est ce que dit DierAnimal, comme les 18 autres partis animalistes à travers le monde. Aux Pays-Bas et au Portugal, des parlementaires siègent même dans des assemblées. " Il est surprenant d’imaginer qu’on puisse continuer dans notre société actuelle d’encore considérer que l’homme est au-dessus des autres. En tant qu’antispéciste, nous avons le devoir d’étendre notre cercle moral de considération à toutes les espèces", précise Sarah Van Neyghen, 4è Effective au Parlement wallon – Liège. Antispécisme, un concept porté par DierAnimal qui veut réconcilier l’humain, l’animal et la nature. "Si on dit racisme, c’est une discrimination par rapport à la race. Spécisme, c’est une discrimination par rapport à l’espèce. L’antispécisme, c’est un courant philosophique qui a pour seul critère l’espèce", poursuit  Sarah Van Neyghen.

Désintéressé

Mais n’est pas candidat DierAnimal qui veut… Pour se présenter devant l’électeur dimanche, une condition. " Il faut être au minimum végétarien pour pouvoir intégrer les listes de candidats pour une simple raison de cohérence vis-à-vis des idées que nous défendons", précise Laurence De Bruyn. Le programme de Dier Animal tient en une phrase : éliminer toute forme d’oppression et d’exploitation sur l’animal”. Pour cela, il faudrait changer le statut de l’animal dans la constitution et le code civil ou via une taxe cruauté sur tous les produits d’origine animale. DierAnimal suggère aussi une police des animaux dans chaque commune, la fin de l’élevage intensif et un moratoire sur la construction d’abattoirs. "Pour la première fois, nous avons un programme politique qui est désintéressé. On s’intéresse véritablement à l’animal, l’humain et la planète. Il n’y a pas de récupération électorale comme on peut le voir dans d’autres partis", termine  Sarah Van Neyghen.

86% des Belges souhaiteraient voir les droits des animaux inscrits dans la Constitution selon DierAnimal. Un sondage qui lui donne une forme d’espoir avant les résultats de dimanche. (MY)


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