Les jeunes confinés et isolés: "Cela devait être nos plus belles années "

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Depuis le 2 novembre, la Belgique s’est reconfinée pour un mois. Comment les jeunes vivent-ils cette crise sanitaire ? Pour eux, plus de cours en auditoire ou en classe. Plus non plus de soirées entre amis ou de jobs d’étudiants. Nous sommes parti à la rencontre d’Arthur, un élève theutois de première bac. Cette première année devait être pour lui synonyme de rencontres et de découvertes mais, comme sa rhéto, elle a été chamboulée par le coronavirus.

Pour Arthur Simon, depuis fin octobre, les jours se ressemblent étrangement. Se lever, s’habiller... - eh oui, il n’est pas en congé – s’installer devant son ordi... où il restera toute la journée. La crise sanitaire a balayé l’insouciance qui devrait régner sur sa première année à l’Institut des Hautes études des communications (IHECS) de Bruxelles.

"Ce qui est difficile c’est que, il y a plein de choses qu’on voudrait faire: on a envie de sortir, de faire plein d’activités... explique Arthur Simon. Les années étudiantes, ce sont les meilleures années. Tout le monde vous le dira. Mes parents le disent. Les amis de mes parents le disent... Alors c’est un manque, oui. C’est triste de ne pas les avoir".

Son souhait: "Rencontrer des gens"

Ses souhaits semblent simple et raisonnable au vu de sa jeunesse... "Rencontrer des gens. C’est tout bête mais rencontrer des gens, aller dans un petit café, faire un petit resto avec des amis... Juste parler avec des gens beaucoup plus qu’en étant assis dans un auditoire, chacun avec un banc d’écart, ou en étant chez soi à écouter son prof".

En première bac, ses cours s’effectuent à nouveau intégralement à distance jusqu’au 1er décembre. Du coup, il a quitté son kot pour revenir à la maison familiale à Theux. Si les cours à distance ont quelques avantages, ils ont aussi pas mal d’inconvénients comme les connections parfois difficile au cours en ligne.

"On nous jette la pierre"

Comme beaucoup d’autres, ce jeune Theutois a dû faire une croix sur un job d’étudiant dans un resto ou un bar de Bruxelles. Les jeunes souffrent aussi qu’on les pointe du doigt dans la propagation du virus. (Au.M)

 


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