Confinement difficile pour la clinique des Frères Alexiens

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Les portes sont closes depuis plusieurs semaines. Mais l’activité se poursuit malgré tout, par obligation pour les patients qui en ont besoin.

La clinique des frères Alexiens a dû s’habituer et s’organiser pour pouvoir poursuivre des soins adéquats. " Nous nous organisons comme on peut. Certains ont décidé de partir avant le début du confinement. Pour ceux qui restent, on a dû prendre une série de décisions pour maintenir les soins. Les visites sont interdites et les personnes internées ne peuvent quitter les lieux dans quel cas, ils ne pourraient pas revenir", explique le directeur médical André-Marie Masson.

Les soins collectifs comme l’ergothérapie ou la kinésithérapie ont dû être supprimés alors qu’ils font partie de soins essentiels pour ces patients vulnérables qui ne peuvent plus voir personne. De quoi chambouler totalement leur séjour.

Au-delà du centre, il y a aussi ceux qu’il faut encore suivre à l’extérieur. Les équipes mobiles, ne peuvent plus se déplacer, mais n’arrêtent pas leurs activités pour autant ...

"Elles s’adaptent, et privilégient les appels téléphoniques comme l’hôpital de jour d’ailleurs. Si un cas s’avère difficile à suivre par téléphone, une réunion spéciale  d’équipe en compagnie du psychiatre,... peut alors permettre à notre équipe de rencontrer la personne. Avec les sécurités d’usage", explique Jean Maquet, le cadre intermédiaire de la Clinique.

Sans son personnel, son efficacité et son investissement, la clinique n’en serait certainement pas là aujourd’hui. D’autant qu’ils sont un peu les grands oubliés de l’état dans cette crise. Ils ne sont, aujourd’hui, pas assez équipé.

" On est un peu les grands oubliés comme d’autres centres d’ailleurs. Mais on espère pouvoir recevoir des masques très vite pour pouvoir nous occuper correctement de nos pensionnaires", explique le directeur général, Maurice Vandervelde.

Une aile a tout même été vidée pour permettre aux patients contaminés d’être isolés. Des dons de masques ont permis à la clinique de tenir le coup. Mais aujourd’hui, elle a peur pour l’avenir de ses patients, pour qui, on devrait, normalement doubler d’effort. (M.B.)

 


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