Au printemps dernier, Volvo Trucks a défrayé la chronique en lançant sur les artères de Göteborg, ville d’origine du constructeur suédois, le premier camion 100% électrique. Utilisé par la Ville de Göteborg afin de collecter les déchets. Ne rejetant pas le moindre gaz nocif, extrêmement silencieux, ce camion préfigure l’avenir du transport… à moyen terme !
Car autant ne pas s’y tromper, avec ses trois batteries pour une capacité de stockage de 150 kWh, ce camion est destiné à un usage intra-muros consistant en des itinéraires de moins de 100 kilomètres. Il est bien plus cher à l’achat que le même engin en mode thermique, et l’éternelle question du recyclage des batteries est posée.
Pour que l’exemple de Göteborg la verte fasse florès, il faut dès lors une réelle volonté politique passant par des investissements massifs dans la protection de l’environnement. Quid des camions au long cours, qui restent les plus nombreux dans le secteur du transport ? Les responsables de Volvo misent sur une évolution rapide de la technologie, qui pourrait permettre le tout à l’électrique endéans les 10 ans. Sacré challenge…
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Nos langues régionales sont-elles en danger ?
Six nouvelles communes viennent d’être labellisées « Ma commune dit oui aux langues régionales » : Andenne, Les Bons Villers, Silly, Walhain mais aussi Spa et Stoumont. Au total, 51 communes de la Fédération Wallonie-Bruxelles détiennent aujourd’hui ce label. Si les langues régionales jouent un rôle essentiel dans la vie quotidienne, ne sont-elles pas menacées faute de pratiquants ?
Nos invités :
* Baptiste Frankinet, Attaché culturel au Musée de la Vie wallonne
* Jacques Remy-Paquay, Président du Royal Club wallon de Malmedy
* Jacqueline Maréchal, Membre Les djoyeux Campinaires
* Albert Stassen, Membre du Conseil de la Langue française
