Les artistes, techniciens et acteur du monde culturel naviguent depuis des mois entre différentes mesures sanitaires. Encore aujourd’hui, beaucoup sont en difficulté financière. Autant dire que le nouveau Conseil supérieur de la Culture aura du pain sur la planche. Il a été installé officiellement aujourd’hui. Le Spadois Vincent Legros y débute un mandat de 5 ans.
Les personnalités politiques et culturelles ont défilé ce midi à la sortie de la salle Huisman au théâtre national de Bruxelles. Ils étaient tous rassemblés avec un seul but : améliorer les discussions entre le secteur culturel et nos dirigeants. "La création de ce Conseil Supérieur de la Culture arrive à un moment durant lequel il va falloir être réactif. Notre première mission nous a été donnée par la ministre Bénédicte Linard. Elle consiste à relire le dossier "Un futur pour la Culture". Nous devrons ensuite lui remettre des avis et amendements possibles pour améliorer cette synthèse de toutes les inquiétudes du secteur en pleine crise sanitaire", explique le Spadois Vincent Legros qui y débute un mandat de 5 ans.
La ministre de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles ne fera pas partie du CSC. Elle a malgré tout participé à cette première rencontre, car elle devra évidemment composer avec eux. "Bien sûr, la création du Conseil Supérieur de la Culture va aider. Nous l’attendions avec impatience, car il nous sera utile pour prendre des décisions sensées. Cela nous permet d’avoir des avis éclairés de la part d’experts et d’acteurs de terrain", affirme Bénédicte Linard.
Le CSC sera un organisme transparent. Les citoyens pourront lire et voir dans le futur, les avis et décisions pris par le Conseil. Les acteurs de terrain ont donc maintenant un moyen de communication plus direct avec le monde politique. (P.J.)