La saga autour du projet immobilier à l’ancienne piscine de Mangombroux est (très) loin d’être terminée ! Face au refus exprimé à maintes reprises par les riverains qui ne veulent pas des dernières évolutions proposées par le promoteur, l’Echevin de l’Urbanisme Benoît Pitance (cdH) avait proposé d’organiser une réunion de conciliation pour apaiser les tensions. « Celle-ci n’aura pas lieu, la société HENOVA m’ayant confirmé qu’elle décidait de s’en tenir strictement à l’enquête publique. Cette réunion n’est pas obligatoire et nous ne pouvons l’organiser qu’avec l’accord de toutes les parties » a-t-il indiqué aujourd’hui au comité de riverains de Mangombroux.
Tandis que l’enquête publique a permis de recueillir les avis de 317 personnes (304 contre, 12 pour et 1 venant d’un autre promoteur), Didier Lemaire reconnaît la légalité de la décision du bureau Henova même si cela « montre une fois de plus le dédain vis-à-vis des riverains, regrette-t-il. 317 avis, c’est plus du double que lors de la première enquête du mois d’août 2017. Au vu de ce chiffre, et nous aurions pu en avoir plus sans problème, nous espérons que le Collège des Bourgmestre et Echevins tiendra compte de ces avis et refusera le projet tel quel. Confirmant ainsi qu’ils sont vraiment à l’écoute des citoyens. Ces citoyens rappellent qu’ils ne sont pas opposés à la construction d’un immeuble à appartements qui respecte le bâti actuel pour sa hauteur », explique le Président du Comité de quartier de Mangombroux.
En cas d’accord de la Ville, c’est-à-dire de feu vert au promoteur, le comité de quartier envisage d’ores et déjà un recours au Conseil d’Etat. (M.Y)