"La chambre confinée" (24) : Hans GRUBER "quand je veux foncer, mon schizo freine !"

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«Hans-Pieter Gruber» est un surnom affectueux et moqueur qui fut donné par des amis à l’écrivain Pierre Graas, il y a plus de trente ans. A l’apparition des sites interactifs puis des réseaux sociaux, voulant laisser libre cours à sa fantaisie, il prit ce pseudo discret, compte tenu d’autres activités plus sérieuses. Hans Gruber devint progressivement un personnage à part entière, doté d’une vie propre et suivi par quelques milliers d’internautes. Le nom de son mentor est maintenant devenue un secret de polichinelle mais Pierre tient à préserver la liberté peu conventionnelle de son alter ego !

-Hans Gruber, vous vivez dans le monde virtuel, pour vous, les virus sont d’un autre ordre, n’est-il pas ?

Si vous parlez de slaves âgés, j’en côtoie peu car Pierre le Grand a quitté Spa depuis longtemps. Quand en Corona (tous peur) on n’y connaît rien, on se tait. Perso je n’en ai pas encore vu la queue d’un. Pour ce qui est des risques d’infection de mon ordi,  j’ai renoncé à y comprendre quoi que ce soit depuis qu’il m’a affiché solennellement : «échec du mode sans échec».

-Vous qui scrutez les réseaux sociaux, voyez-vous des changements dans ce que publient les gens, en période de confinement ?

Pas tellement, pour ceux qui les pratiquaient déjà. Certains ont un peu plus de temps à perdre, mais à part quelques blagues qui renouvellent le stock récurrent, guère de différence. Les gens restent ce qu’ils sont, confinés ou pas.

Par contre, parmi les gens résolument anti réseaux sociaux -celles et ceux qui savaient qu’on ne pouvait rien y trouver d’intéressant sans jamais y être allés, qui préféraient «la vraie vie» comme si les relations nouées ou entretenues par écrit n’en faisaient pas partie- quelques-un(e)s  ont fini par virer leur cuti (si j’ose dire), tantôt pour des raisons sérieuses de communication professionnelle, tantôt pour conserver ou développer des contacts et occasions de discussions.

Il s’est aussi créé pour la circonstance quelque groupes spécifiques tels que «bise clandestine», qui prend le parti d’en rire ou «prenez l’art» qui propose d’exposer des œuvres aux fenêtres, d’écrire des textes...

On voit aussi fleurir chez des particuliers quelques belles initiatives de solidarité avec des aides bien concrètes. Cela change des habituelles demandes de clic genre : «Si toi aussi tu es contre le cancer et pour la paix dans le monde…».

-Nous, journalistes, détestons les «fake news» : en avez-vous vu quelques-unes interpellantes ces derniers jours ?

Il reste heureusement des journalistes sérieux mais la qualité générale de l’info baisse dangereusement. Je ne suis pas adepte des nombreuses théories du complot. Souvent les informations fausses ont pour cause ce que j’appellerais «l’incompétence ordinaire» des responsables ou de ceux qui relaient leurs propos. Dans les médias comme ailleurs, la rigueur se perd. Et l’urgence prétendue de l’information a bon dos.

Il faudrait éviter de traiter d’un sujet sans rien y connaître, ou se donner la peine de creuser la question ; personne n’est obligé de penser comme les autres même quand ils sont idiots !

Ça vaut aussi pour le public qui rechigne à écouter quelqu’un argumenter cinq minutes. Du coup le «bon» journaliste va systématiquement interrompre après 15 secondes, de peur que le client ne zappe, ce qui empêchera tout exposé sérieux : le cercle vicieux parfait. On se contentera donc d’être pour ou contre, ce qui fatigue moins que de réfléchir à des nuances.

Les gens veulent des chiffres ? On leur en donne ! La grand-messe solennelle organisée quotidiennement nous dira tout… sauf que beaucoup de chiffres, même parfaitement exacts, ne riment à rien ! Quand on ne reprend dans les victimes de l’épidémie aucun décès des maisons de repos, puis la totalité  sans aucune analyse, ce n’est ni vrai ni faux, c’est juste stupide.

Quant à la maîtrise de la langue, qui devrait figurer parmi les premières qualités d’un journaliste, c’est effarant. On confond la partie émergée de la partie immergée de l’iceberg, empreint et emprunt, juridique et judiciaire, prévenu et condamné, etc.…

Quand dans une info économique on entend qu’un marché a «dévissé de 2 %» on se demande si l’intéressé connaît encore le sens des mots qu’il choisit d’employer. Quand on lit que telle monnaie a «dévalué de 300 %», on se pose de sérieuses questions !

Et, contrairement aux fake news, ce genre d’idiotie n’est jamais rectifié …

On pourrait parler aussi de l’hypocrisie -limite criminelle- des décideurs lorsqu’ils affirmaient péremptoirement qu’il était totalement inutile pour la population de porter un masque, pour ne pas avouer qu’il y avait eu incurie et donc pénurie.. Il eut été plus sérieux et responsable d’avouer le manque de masques agréés et de chercher des solutions de substitution. Aujourd’hui on fabrique un peu partout des masques en tissu qui protègent mieux que rien.

Que faire par rapport à cela ? Dénoncer, participer aux polémiques ? On passe vite du dégoût au désabusement… Autant se réfugier dans la dérision,  prendre les choses au deuxième ou troisième degré, ce qui constitue aussi une forme de contestation moins désespérante.

-Vous aimez les situations et l’humour surréalistes… cette époque que nous traversons, auriez-vous pu l’imaginer ?

Oui et non.  Je dis depuis longtemps qu’on vit dans un monde de fous, ou un monde fou.

Quand l’économie mondiale repose à plus de 90 % sur la spéculation et le virtuel, que la durée moyenne de détention des valeurs par un opérateur financier (entre achat et revente) compte en fractions de seconde, plus aucune théorie cohérente ne trouve à s’appliquer. Il ne faut plus chercher aucune logique. En fait, tout peut arriver puisque le système ne repose plus sur rien.

On a eu un avertissement sérieux en 2008, qui n’a finalement rien changé alors que tout le système a été à un cheveu de s’écrouler.

Hélas, après la crise actuelle, on va s’empresser de tout faire pour rétablir le même système, sans remettre en cause ses aberrations. Et comme cela se passe au niveau supranational, en réalité personne, aucun responsable politique, n’a même plus le moyen de tenter d’y remédier. On peut en rire, mais jaune et grinçant. Ici aussi l’humour devient vraiment «la politesse du désespoir».

-Avez-vous des nouvelles de Pierre, votre alter-ego du monde réel ? Comment passe-t-il ses journées ?

Ah oui, ce Pierre, je le croise souvent. Il est spécial mais je l’aime bien. Faut dire que, tout calé qu’il soit dans divers domaines, il ne se la pète pas trop.

Il est curieux de tout, du genre qui peut passer une demi nuit entre Euronews, LCI et CNN pour essayer de comprendre les subtilités de la politique américaine ou analyser le traitement de l’information de crise d’un pays à l’autre. Du coup, des gens lui demandent parfois son avis sur des trucs sérieux, ceux qui ne se contentent pas des simplismes courants. Sa réponse commence souvent par «c’est beaucoup plus compliqué que ça n’en a l’air, on veut trouver LA cause d’un problème alors qu’il y en a généralement plusieurs…». Parfois je trouve que Pierre réfléchit trop. En même temps, comme il y a des gens -même haut placés- qui ne le font pas assez, s’il pouvait faire des émules cela aiderait à équilibrer.

Moi, quand ça devient trop fatiguant, je ne l’écoute plus, je sors une bonne vanne pour fermer le robinet…

Ah oui, pardon, la question c’était sur ses journées ? Les matinées, il n’en connaît que ce qu’on lui en raconte ; l’après-midi, un mix de travail manuel, de jardinage qu’il est trop paresseux pour faire en temps normal, du bricolages d’un certain niveau, de la lecture (beaucoup) ou de l’écriture (un peu, sauf quand il doit répondre à une interview virtuelle). Il prend rarement l’initiative de téléphoner car il n’aime pas ce moyen de communication mais apprécie quand on l’appelle. Il semble préférer le mode écrit, SMS, mails et autres…

-Je vous ai vu publier une photo d’ail des ours… j’en ai aussi dans mon jardin… une recette à nous suggérer ?

L’ail des ours, le plus ennuyeux c’est de le laver et de le sécher soigneusement. On n’est pas non plus obligé de le cueillir là où les chiens vont pisser. La recette la plus simple (à part en manger cru dans une salade mais c’est assez hard) c’est de le faire revenir à la poêle dans un peu de huile d’olive puis de le laisser cuire sous couvercle à l’étouffée un moment. Vous obtenez quelque chose qui ressemble furieusement à de l’épinard.

Sinon, pour faire durer le plaisir tout l’hiver, confectionnez du pesto comme ceci :

100 grammes de feuilles, ou 125 si on le veut plus piquant (bien les laver, éventuellement avec du bicarbonate dans l’eau, rincer, sécher dans des essuies ou papier absorbant...) que tu découperas grossièrement (tous jurons permis) en lanières, 80 grammes de pignons de pin (certains font moitié moitié avec des amandes blanches parce que moins cher), (éventuellement torréfiés genre 10 minutes au four à 180°, pas obligatoire), 100 gr de parmesan (débité en morceaux) une demi-cuillère à café de sel, mixer finement par à-coups, ajouter progressivement 30 dl d’huile d’olive en mixant toujours. Un peu de poivre éventuellement.

Quand on l’a mis en bocaux, bien tassé, 3 millimètres d’huile d’olive par-dessus (pour éviter le contact de l’air, les italiens font même ça sur le vin dans les tourilles !).

-Pierre, dans une autre vie, travaillait dans le monde de la finance…comment voit-il évoluer la situation économique ?

J’ai déjà évoqué l’absurdité et la fragilité du système…

il y aura évidemment une récession en 2020 et 2021. Je ne crois guère aux prédictions précises en pourcentage, etc.… Le système redémarrera, ce qu’on considère positif… comme une évidence.

Il est permis d’être sceptique sur le mythe d’une croissance permanente. Les arbres ont beau pousser durant des siècles, ils ne montent jamais jusqu’au ciel. J’aimerais voir se développer ou resurgir une économie réelle à échelle humaine. Des échanges de biens et services basés sur les nécessités, la proximité, le progrès et la durabilité (donc le respect de la nature et l’économie des ressources de la planète). On peut rêver, non ?

Le libéralisme ne doit pas par nature s’identifier à un capitalisme sauvage de même que le socialisme ne doit pas inéluctablement mener à une bureaucratie liberticide. Je sais que cela fait «bateau» mais il faudrait remettre l’homme au centre du système.

Par exemple, si on est un peu réaliste et honnête, on sait qu’une union Européenne  sans que ses états membres acceptent un minimum d’harmonisation sociale et fiscale, ça ne peut pas exister. L’ignorer, ou faire semblant, dans le chef des dirigeants, c’est soit de l’incompétence soit du foutage de gueule.

-S’il fallait écrire un roman tiré de cette époque, comment s’appellerait-il ? (pas «l’humour au temps du corona», c’est quasiment pris…) et que raconterait-il ?

Cette époque ? Je me trompe peut-être mais je pense qu’elle sera vite oubliée. Quelques réalités et certaines habitudes reprendront le dessus  quand l’emballement médiatique et autre sera retombé.

«La peste» de Camus se basait sur quelque chose de sérieux. On finira par réaliser qu’avant le coronavirus, il y avait déjà 600.000 décès par an en France ou en Italie (principalement des vieux, quelle surprise !) ou que les Pays-Bas sans guère confiner, n’ont pas connu plus de décès que la Belgique où le cirque politico-communautaire aura repris vigueur… Quant aux élucubrations grotesques du Président élu de la première puissance mondiale, elles existaient avant et continueront après, car il sera réélu !

Est-ce que tout cela mérite vraiment un roman ? Ne vaut-il pas mieux préserver la littérature comme un refuge de l’imaginaire suffisamment distant de la réalité pour nous permettre d’échapper à ses contingences peu réjouissantes ?

-Pour vous qui avez une imagination débordante, c’est quoi la Chine ?

La Chine ? Attends, je cherche (j’adore chiner) ça doit pas être chinois…

- Le pays dont quasi tous les restaurants sont à l’étranger ?

- Ceux qui mouraient de faim quand, gamins, on nous disait de ne pas gaspiller la nourriture et qui vont bientôt nous affamer ?

- Ceux dont les nuits sont câlines et d’amour ?

- Un État 122 fois plus peuplé que la Belgique et qui aura finalement recensé moins de morts du Corona virus que chez nous ?

Cherchez l’erreur !

-Que lisez-vous aujourd’hui ?

Comme d’habitude -et comme les amateurs de fromage belge- un peu de tout !

Pour pallier une culture littéraire très limitée, j’essaye de lire des auteurs et des genres différents, surtout contemporains (j’ai même lu un «Où est le bec», comptant po’ rin !). Je lis des dizaines, voire des centaines, de nouvelles ou histoires très courtes, un genre littéraire injustement méconnu. J’achète aussi des auteurs amateurs  ou locaux.

Ça va plus vite de dire ce que je ne lis pas : la science-fiction et le fantasy, je n’arrive pas à «entrer dedans». Presque pas non plus de poésie, mais là, j’ai honte !

-Parlez-moi d’un peintre que vous admirez et d’une de ses œuvres ?

Comme dans d’autres domaines, j’ai des goûts éclectiques -pour ne pas dire variés, ce qui fait commun ;)- des impressionnistes à certains cubistes, du non figuratif à l’école liégeoise du paysage… mais pourquoi se concentrer sur les artistes aussi célèbres que morts ?

Je préfère vous citer celui que j’ai rencontré récemment et à qui j’ai  acheté une toile : Patrick Marczewski.  Comme beaucoup d’artistes, timide et modeste, il gagne à être connu ; c’est aussi un homme aimable et intéressant que vous pouvez aller saluer dans sa maisonnette au bord de l’Ourthe, ou découvrir sur facebook : https://www.facebook.com/patrick.marczewski

Décrire avec des mots une œuvre picturale n’est pas évident, même pour un soi-disant écrivain ! Je m’y essaie tout de même, avant de vous donner un lien pour la voir… Dans un carré de 50/50, une composition harmonieuse  de courbes aériennes qui  jouent sur un fond de couleurs subtiles, esquissant des formes animales ou mystérieuses, entre la peinture rupestre et l’évocation onirique…

https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10218750009955719&set=a.2044669630724&type=3&theater

-Confiné à Spa, c’est agréable, non ?

Très agréable ! Quand on a la chance d’avoir une belle grande maison avec un merveilleux jardin à la limite des bois, on est réellement privilégié. Quant à la petite ville, sans ses touristes et l’animation habituelle, elle offre avec la nature environnante un calme extraordinaire.

-Pierre est aussi un grand connaisseur du marché immobilier… comment va-t-il évoluer, selon lui ?

D’après les grands spécialistes… les prix de l’immobilier vont baisser de 3 % en 2020 et 2 % en 2021. Ah bon ? Quels biens ? Appartement, villa, maison ? Où ? À Bruxelles, à Liège, en Ardenne ? Il trouve ce genre d’étude ou pseudo-étude plutôt ridicule. Il est logique que les prix baissent, du moins pour le type de biens où la demande baissera et pour autant que l’offre elle reste stable : rien de tout cela n’est avéré.

Il y a des années, voire des dizaines d’années, qu’on parle de bulle immobilière et de chute des prix. Récemment, les experts de l’OCDE estimaient que l’immobilier résidentiel en Belgique était surévalué de 50 % (et pour ceux de la Deutsche Bank de 53 %) ! Dès lors, j’aimerais qu’on m’explique ce que représentent les 2 ou 3 % redoutés !

En réalité, les généralisations n’ont aucun sens. Il faudrait savoir de quels immeubles on parle (commerces, bureaux, résidentiel…), leur localisation, la demande pour tel type de bien à un moment déterminé… Tout dépendra aussi de la politique de prêt hypothécaire des banques, du nombre de divorces, de la confiance qu’auront les acheteurs potentiels sur la stabilité de leur emploi et de leurs revenus, etc...

La grande majorité des Belges souhaite surtout acheter sa propre habitation ; plus tôt on achète et plus on économise de loyers. Alors, quand on trouve le bien qui convient, à un prix raisonnable, qu’on peut financer, pourquoi ne pas l’acheter ? L’immobilier est un investissement à long terme pour lequel une différence en plus ou en moins de quelques % sur le prix d’achat ne représente pas grand-chose.

-Vous, confiné un an avec Pierre, votre alter-ego du monde réel, cela donnerait quoi ?

Ne m’en parlez pas ! Quand je veux foncer, mon schizo freine !

Je lui ai fait ouvrir une page facebook à son nom pour qu’il cesse de squatter la mienne. https://www.facebook.com/Pierre-Graas-%C3%A9crits-vains

Au fond, on se complète ; on ne s’entend pas trop mal, surtout depuis qu’il a «changé de vie». Avant, j’avoue, ça devenait grave ; quand je me suis retrouvé à une réunion au 16 rue de la Loi chez le premier Ministre, je me demandais quand même ce qu’on foutait là !

Mon domaine c’est plutôt facebook, où j’ai beaucoup plus d’amis que lui, même si quelques-uns sont devenus des amis communs. «IRL», dans la vraie vie, je fais office de mauvais génie pour lui éviter de s’embourgeoiser ou de devenir trop sérieux.

Mais un an, ça ferait long quand même ; je l’entends d’ici dire qu’il est confiné avec un con fini. Là, je l’envoie dans la cabane au fond du jardin (pas une avec un cœur découpé dans la porte, quand même un peu plus confortable) qu’il aille écrire ses trucs sérieux !

-Vous aimez la culture, et un lieu que vous affectionnez, c’est «La glacière», à Spa : parlez-moi de ce lieu… Les projets sont changés ou reportés ?

«La glacière» a dû suspendre toutes ses activités après quelques mois, mais ce laps de temps a suffi pour voir que les réactions à spa étaient enthousiastes, sur le lieu, son ambiance et les animations proposées.

 https://www.facebook.com/La-Glaci%C3%A8re-Spa

On ne sait pas quand on pourra redémarrer ; certains spectacles (théâtre, concerts) seront reportés mais comme on n’avait pas un agenda à très long terme, on pourra improviser. Il y a déjà des artistes qui se pressent au portillon !

Reste à espérer que quand on va le libérer, le public ne sera pas trop craintif et  frileux mais qu’il voudra au contraire rattraper le temps perdu pour se faire plaisir !

-Allez, une dernière pour la route, un petit calembour de votre invention…

Ah, vous préférez le tout de mon cru ?

«Calembour» dites-vous ? Eh bien oui, quand le bateau transporte trop d’alcool, il arrive que les cales en bourrent…

Et, pour lancer le dernier pavé dans la mare, rien de tel qu’un… l’Hans-Pierre !

 

Propos suscités par Urbain Ortmans et diffusés le 20 avril 2020.

A revoir : https://www.vedia.be/www/video/culture/littye-rature/-quot-l-album-quot-pierre-graas-ecrivain-spadois_101287_138.html

 

 

 

 

 

 

 

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