
Trois femmes se plaignent du comportement de leur compagnon ou ex-compagnon, un Verviétois de 28 ans, poursuivi notamment pour torture, séquestration, coups, menaces, harcèlement. Il écope pour cela de près de 5 ans de prison.
La première est Charlotte, (prénom d’emprunt), une ex-compagne qui se dit victime d’un harcèlement hors normes, ayant reçu plus de 1250 messages par écrit et près de 300 messages vocaux, des messages menaçants de la mettre six pieds sous terre, de la tabasser à mort, de mettre le feu à son logement, de tout casser, en plus d’un tombereau d’injures. Un jour, il l’a séquestrée pendant 4 heures, lui a coupé les cheveux, lui a tapé la tête conte le mur, et tout cela devant l’enfant de celle-ci qu’il menaçait d’égorger. Ce qui lui vaut la prévention de torture.
La deuxième est Michèle (idem), sa compagne actuelle, qui se présente un jour à la police couverte d’une trentaine d’hématomes sur tout le corps, visiblement souffrant de douleurs importantes au point d’être hospitalisée. Elle raconte qu’elle a été frappée à coups de câble électrique, d’une planche en bois et d’un manche de brosse, injuriée, menacée de mort, etc. Ce qu’il nie, disant que c’est une menteuse, qu’il la considérait comme sœur à qui il ne ferait jamais de mal, et que rien en pouvait que c’était lui qui lui avait fait ça !
Sa place n'est pas en prison
Et pourtant ! Bien qu’ayant perdu, après ces faits, 15 kg et fait une tentative de suicide en s’ouvrant les veines, Michèle vient encore à son secours « Sa place n’est pas en prison, il faut retenir ses bons côtés, et pour moi, la douleur de l’éloignement est plus lourde que la douleur physique ». Enfin, une troisième femme, une ex-compagne, se plaindra également de violences et d’insultes diverses.
Tout cela n’empêche pas le Verviétois de nier tout, prétendant même que les sms envoyés avaient été créés de toute pièce. A contrario, le rapport d’analyse psychologique est assez sévère avec lui, soulignant son caractère asocial, son mépris du droit d’autrui, son manque de limites et d’empathie, et le risque élevé de récidive. Le ministère public se base sur ce rapport pour réclamer 7 ans de prison, en rappelant son casier judiciaire comportant deux condamnations, à 18 mois en 2023 pour stupéfiants et à 1 an en 2024 pour déjà des coups à Charlotte. La défense elle sollicite de son côté un sursis probatoire.
Le tribunal n’y a pas fait droit, estimant que seule une peine ferme et sévère serait adéquate. Il condamne le Verviétois à un total de 55 mois de prison, soit près de 5 ans de prison, une peine quand même moins sévère que celle réclamée.
Sur le même sujet
Recommandations

Deux ans de prison ferme pour menaces et harcèlement de son ex-compagne

Un policier accusé d’avoir détourné 86 euros d’un portefeuille trouvé

Condamné pour s’être fait passer faussement comme le grand manitou Covid au circuit de Spa-Francorchamps

2 ans de prison et 200.000 € de confiscation requis contre un cultivateur de cannabis !

Ils risquaient 40 et 30 mois de prison pour l’incendie d’une voiture, mais ils en sont acquittés !

Dix ans de prison réclamés pour viols et traitements dégradants sur ses beaux- enfants

5 ans de prison pour avoir abusé d’un ado qui lui avait été confié par ses parents

20 mois de prison pour le Verviétois violent envers sa compagne et les policiers

Condamné pour tentative de meurtre dans un camping de Trois-Ponts !

22 mois de prison avec sursis pour l’homme aux deux visages
