Depuis 2 ans, ils travaillent sans relâche à consolider, réparer, améliorer les berges de la vallée de la Vesdre. Derrière les 50 chantiers urgents déjà terminés, de nombreux visages, de nombreux métiers. On vous propose d’en découvrir quelques-uns.
Direction d’abord, la Fenderie à Trooz. Chez les Dagnelie, on est grutier de père en fils, avec une énorme expérience en milieu aquatique. Sa grue est équipée d’un GPS et d’une pince spéciale pour placer précisément la pierre où il faut… "Il faut être calme, patient et précis. Ce n'est pas donné à tout le monde de savoir faire ça, j'aime bien. Je suis né là-dedans, explique Maxime Dagnelie. La première chose, c'est toujours travailler en sécurité, voir les courants, les niveaux d'eaux, etc."
Et oui, il faut une sacrée expérience pour travailler au sein d’une rivière, dont le débit varie d’une saison à l’autre, voire même d’un jour à l’autre… Parmi les métiers clés, je demande « le gestionnaire de chantier ». "La principale difficulté, c'est l'eau évidemment, donc mettre la zone de chantier "à sec" pour pouvoir travailler en toute sécurité, signale Raphaël David, gestionnaire de chantiers chez Nelles Frères. Pour ce faire, nous réalisons des batardeaux, une digue étanche qui permet d'isoler la zone du chantier à proprement parler. En plus de cela, on a en plus des systèmes de pompages puisque la majorité des travaux s'effectuent en-dessous du niveau du cours d'eau."
Et puis, il y a des travaux qui doivent s’effectuer sous l’eau. C’est là qu’interviennent les scaphandriers.
On aurait pu encore citer le maçon de vieilles pierres, le géomètre, les ingénieurs en hydraulique, les agents de la division de la nature et des forêts… Bref, quantité de talents qui travaillent pour la rivière et pour nous !
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