Gagner de l’argent en tant qu’étudiant et travailler au service de la collectivité, c’est la démarche du projet "Eté Solidaire". A Verviers, 18 jeunes participent actuellement à l’entretien du cimetière. Encadrés par des membres du Plan de Prévention de la Ville, ils vivent une expérience collective et développent leur sens de la citoyenneté et de la solidarité.
Cantin Paulus vit sa première expérience de job d’étudiant. En compagnie de 17 autres jeunes, il contribue à l’entretien du cimetière de Verviers. Un boulot qu’il a décroché dans le cadre du projet « Eté solidaire, je suis partenaire ». Une initiative à laquelle participe la Ville depuis 1994. « C’est beaucoup de petits travaux de jardinage », explique le jeune Verviétois. « Cela nous permet d’entretenir un endroit qui est symbolique pour de nombreuses personnes. La Ville de Verviers proposait un travail à partir de 15 ans. Je me suis dit que c’était l’opportunité de contribuer à embellir ma ville et, en même temps, d’avoir une première expérience de job ».
Devenir autonome
Mais ces 15 jours de boulot ne sont en fait que la partie visible de l’iceberg. Car préalablement, les jeunes ont dû franchir plusieurs étapes pour obtenir le job. Constitution d’un dossier solide, entretien d’embauche. le tout avec un objectif principal : gagner en autonomie et acquérir un maximum de compétences. « Ce qui est intéressant dans ce projet, c’est que nous avons chercher des jeunes qui sont, pour la plupart, éloignés de l’emploi », précise Pierre-Alain Ulrich, coordinateur du projet à Verviers. « En tant que travailleur de quartier, nous tentons de donner aux jeunes des compétences qui leur seront utiles dans leur vie future ».
Opération win-win
Travaux de jardinage, mais aussi entretien des ferronneries ou mise en couleur, les 18 jeunes ne manquent pas de travail et vont démontrer leur efficacité. Une aide précieuse pour le service maintenance de la Ville de Verviers qui y voit une opération win-win. « C’est une belle opportunité pour les jeunes. Et de notre côté, c’est un plus pour revaloriser nos cimetières », explique Charline Marien, Agent technique au Service Maintenance de la Ville. « Avec l’abandon des pesticides, nous avons beaucoup de travail. Et je peux vous dire que bénéficier de l’appui de 18 jeunes pendant 15 jours, ce n’est pas rien ».
Si 18 jeunes embellissent les allées du cimetière de Verviers, 18 autres s’activent dans d’autres structures, via l’AMO Oxyjeunes, également partenaire du projet. (M.L.)
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