Le vice-président de la CSC répond à Gabrielle Sonnet : "aucun copinage envers le monde politique"

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Une semaine après le passage de Gabrielle Sonnet dans notre émission Contrechamp, Alphonse Vanderhaeghe, le vice-président de la CSC Services publics, réagit! Voici son communiqué :

"Je tiens à réagir aux propos tenus par Madame Sonnet le 9 mai dernier. Pourquoi une semaine plus tard me direz-vous ? Car j’ai longtemps hésité, ne voulant pas relancer une polémique inutile. Toutefois, une série de contre-vérités énoncées par Madame Sonnet ne peuvent rester, dans l’opinion publique, comme étant un reflet de LA vérité. 

-          Madame Sonnet affirme que sa réaffectation était la volonté du premier Echevin de Verviers et que, je cite, « la CSC Services publics est la centrale la plus politisée de la CSC ». Jamais la CSC Services publics ne prendra de décision par « copinage » envers le monde politique. Nous mettons un point d’honneur à garder notre posture apolitique, conformément à l’article 5 de nos statuts.

-          La charge de Madame Sonnet s’effectue également sur des mandats rémunérés au sein de certains Conseils d’Administration. Si la CSC Services publics dispose en effet de différents mandats rémunérés, le règlement impose que tout jeton de présence soit reversé à la centrale et non pas dans la poche du mandataire comme le laisse supposer Madame Sonnet.

-          Enfin, lorsqu’elle dit « on donne une deuxième boulot à quelqu’un qui en a déjà un », en parlant des délégués reprenant certaines de ses anciennes fonctions, Madame Sonnet se trompe. Il ne s’agit pas d’un deuxième travail mais d’un détachement syndical, prévu par la loi. La personne est mise à disposition par son administration pour effectuer un travail syndical et n’effectue donc pas deux fonctions en même temps.

Pour conclure, je tiens à préciser, comme je l’ai déjà fait auparavant, que les décisions prises (concernant le licenciement de Madame Sonnet et l’exclusion des 7 délégués) l’ont été dans le respect des statuts de la CSC Services publics et approuvées par le Comité National (l’organe représentatif de la base). Notre centrale n’est donc pas une institution « opaque », comme le laisse entendre Madame Sonnet, et est soumise aux règles de démocratie imposées par nos statuts.

Par conséquent, et ce à partir de ce jour, la CSC Services publics ne commentera plus d’une quelconque façon les polémiques lancées à son égard." (fin de communiqué)

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