"La chambre confinée" (4) : Vero CRATZBORN

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La réalisatrice d’origine verviétoise Vero Cratzborn présentait la semaine passée dans notre région son nouveau film, "La forêt de mon père", l’histoire d’une adolescente qui suit et subit les souffrances psychologiques de son père. La sortie du film est évidemment post-posée en fonction des événements, mais une des jeunes actrices, Saskia Dillais de Melo, qui joue Nora dans le film, a décidé de lancer une opération de solidarité dénommée #foretvirtuelle, dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Vero est actuellement confinée comme nous tous, mais en France, au sud de Paris. Voici comment elle traverse cette période bouleversée.

?Véro Cratzborn, cette pandémie et cette période de confinement viennent évidemment bouleverser votre actualité ; comment vous êtes-vous adaptée ?

Mon film «La forêt de mon père» devait sortir le 8 avril prochain en Belgique. La belle avant-première tout public à Stavelot du 12 mars, juste avant l’annonce du confinement, a été d’autant plus émouvante. Certains spectateurs étaient venus de très loin pour voir le film, ce qui m’a énormément touchée. Cette séance a été rendue possible grâce à la belle synergie entre les équipes du Ciné Versailles (Joseph et Anne Michel) et le Centre Culturel de Stavelot Trois-Pont (Françoise Servais et Stéphanie Dehez). L’asbl  Similes Wallonie était présente aussi. La discussion qui a suivi a été formidable, un cadeau : la parole circulait, les témoignages étaient forts, on s’écoutait. Les retours du public, vraiment très encourageants, m’ont fait chaud au cœur ! 140 séances étaient prévues dans les cinémas un peu partout en Belgique francophone (Bruxelles et Wallonie) avec des séances spéciales en présence de l’équipe. La clôture du Festival Imagésanté à Liège en présence de Ludivine Sagnier et de Léonie Souchaud au Cinéma Sauvenière (Les Grignoux) a été annulée, elle aussi, comme bon nombre d’événements. Je pense à toutes ces personnes qui sont l’un des maillons indispensables de cette chaîne collective qu’est le cinéma.

Avec ma productrice Isabelle Truc (Iota productions, productrice entre autres de "Nos Batailles", Magritte du Meilleur Film 2019), on a décidé de reporter la sortie. C’est lors des avant-premières, des festivals, des ciné-débats qu’on peut avoir un vrai contact avec ses spectateurs. En tant que cinéaste, partager son film avec le public est un moment très important de la vie d’une oeuvre. Les films n’existent que parce qu’on les regarde. 

? Comment vivez-vous votre confinement ?

Je suis repartie de ma région natale, le coeur un peu serré, samedi 14 mars pour retourner auprès de mes enfants et de mon mari. Je vis depuis quelques années en banlieue parisienne. Cette période nous permet de ralentir, de nous questionner, de reprendre contact aussi avec des ami(e)s à qui on n’a pas le temps de parler dans nos vies ultra-modernes. Prendre soin des autres, prendre des nouvelles. Pour ma part, j’ai la chance de vivre dans une maison avec un petit bout de jardin. Nous sommes 24 heures en famille, on apprivoise cette nouvelle organisation pas toujours évidente car on n’a pas cette habitude.  On a le temps de faire plus de choses ensemble : cuisiner, jouer, danser, dessiner ensemble, appeler la famille, les ami(e)s isolé(e)s. Essayer de ne rien faire aussi, même si ce n’est pas facile tant les pensées nous trottent dans la tête. Je me considère un peu comme une privilégiée car la crise sanitaire actuelle est un enjeu pour pas mal de personnes en troubles psychiques, celui de la solitude liée au confinement. Les lieux d’accueil, les groupes de paroles qui permettent de rompre l’isolement social auxquelles elles sont confrontées sont fermés pour le moment. J’ai vu que nombreuses asbl de familles et de proches, d’usagers se mobilisent pour proposer de l’écoute et de l’entraide de pairs à pairs. Ce sont des initiatives formidables. Il y a aussi les équipes mobiles, aux soignants dans les structures hospitalières de santé mentale. Ils sont aussi en première ligne.

? C’est un coup très dur pour la culture, comment peut-elle se réinventer dans cette période tumultueuse ?

C’est important de soutenir les salles de cinéma et les lieux culturels dans cette période particulière avec toutes ces annulations de spectacles, festivals, projections. C’est dans ces lieux que j’ai eu mes premières émotions de spectatrice (je pense notamment au Parc à Droixhe, quand j’étais étudiante à l’ULiège). Ces événements sont des chances de pouvoir être ensemble, des lieux où l’on peut échanger et pas seulement consommer de l’artistique. Les restitutions de projets culturels inclusifs et citoyens sont aussi reportées. je pense tout particulièrement à eux car ce sont des aventures artistiques et collectives au long cours avec des implications très fortes des participants. Lorsque les salles pourront rouvrir, je suis convaincue que le public sera là. On sent déjà cette solidarité avec l’initiative #billetsolidaire. La culture , c’est vital ,mais c’est aussi une économie fragile avec la précarité des artistes, des producteurs qui voient leurs tournages arrêtés, leurs sorties repoussées. Ce sont des mois de travail, des prises de risques aussi. 

Dans ma vie en général, je suis plutôt slow que fast-fashion. Je ne suis pas anti-plateforme : j’aime bien aussi regarder les séries. Prendre le temps, c’est important, se déconnecter pour voir un film d’une traite, lire un livre dans répondre à ses SMS, de se laisser porter par un univers. Mais j’aime avant tout le lien social, de vie que la salle de cinéma permet. Nous avons tous besoin de cette humanité du lien.

? Quand les salles sont fermées, que fait le cinéma ?

Je suis tous les jours en contact avec l’équipe d’Iota Production et en particulier Isabelle Truc, ma productrice et Emma Vigand, chargée de distribution car nous sommes en «circuit court» (le film est distribué directement par la société de production). Elles travaillent pour reprogammer le film avec les responsables des salles qui sont très solidaires. Il y a de vraies communautés autour des lieux comme par exemple les Grignoux ou les centres culturels comme à Welkenraedt.  Et ils sont nombreux dans notre région.

Je «chatte» aussi avec les collaborateurs de «La forêt de mon père» : actrices et acteurs, techniciens et techniciennes, garder le moral de la troupe. Aussi avec les autres réalisatrices et réalisateurs, pour imaginer, repenser l’après. La crainte de l’embouteillage de films à la réouverture est là, l’inquiétude aussi d’un moment de creux puisque les tournages sont arrêtés. Je crois que les films ne sont pas des «produits» comme les autres.  De mon côté, j’avais déjà commencé cet automne à travailler sur l’écriture d’un nouveau projet et d’une série, donc je suis dans cette partie immergée de l’iceberg de la création d’un film, une phase assez longue où on a besoin de temps.

?Durant des périodes comme celles-ci, beaucoup d’artistes souhaitent s’engager ou prendre des initiatives de solidarité : parlez-moi de #forêtvirtuelle ?

C’est l’arbre créé par certains bénéficiaires du club thérapeutique du centre de guidance de Malmédy et exposé au Ciné Versailles qui a été le déclencheur. Saskia (qui joue Nora) a voulu dessiner elle aussi un arbre puis elle a proposé de créer une forêt virtuelle avec les personnes que nous avons pu côtoyer au cours du projet en préparation, tournage, premières projections. Nous avons aussi tourné une partie du film dans un hôpital de santé mentale. C’était aussi la philosophie du film : «aire avec». Les enfants et les jeunes sont très attentifs aux autres et au monde. Alors on a suivi tous cette idée de Saskia qui a ensuite été relayée sur les réseaux sociaux, via des associations et par Vedia (merci !)

? Tout le monde peut donc participer à cette initiative ? De quelle façon, concrètement ?

Nous avons besoin de vous pour réaliser ensemble la plus solidaire des forêts : une forêt virtuelle, collaborative d’arbres, un lieu foisonnant pour attendre les prochaines projections. Un lieu magique, un lieu de soutien, un lieu où il fait bon vivre.

Dessins, collages, photos, sculptures, poèmes, vos arbres nous accompagneront et seront publiés sur la page dédiée : En attendant La Forêt de mon Père. Les oeuvres seront récoltées et exposées lors des avant-premières quand cela sera possible. Aidez-les à peupler d’arbres «La forêt de mon père».  Continuons à créer du lien via Internet. Tout le monde peut participer ! Partagez vos contributions via Facebook ou Instagram avec le hashtag #foretvirtuelle ou envoyez-les par mail à foretdemonpere@gmail.com avec votre prénom (et votre âge). Nous les publierons.

? Le confinement, c’est une sorte de voyage intérieur ; la jeune héroïne de votre film voit , elle aussi, son père partir dans un autre voyage…

Mon film est avant tout le voyage intérieur de Gina qui voit son père glisser de l’ordinaire à la fantaisie, de la fantaisie à l’étrangeté. Et on regarde cette transformation à sa hauteur. Ce sont des enfants qui ne disent pas, ne parlent pas. On les appelle les enfants invisibles. La vulnérabilité de Gina, mon héroïne, entre en résonance avec celle de son père et la rend lucide. Elle lutte aussi contre la normalisation à tout prix comme beaucoup d’adolescents. Mon film dépasse une approche strictement médicale (les symptômes) pour aborder l’expérience vécue par une famille. Le psychiatre anglais Tim Crow a dit qu’elle « est la maladie humaine », dans le sens que l’éventualité de la «folie» en chacun de nous est ce qui nous rend si fondamentalement humain. C’est cette humanité qu’il faut remettre au centre. Il y a souvent dramatisation quand la psychiatrie est en jeu alors qu’il n’y a pas de lien établi entre psychiatrie et criminalité. Ces parents, nous avons le droit de les aimer et ils ont le droit aussi de nous aimer. Ils ne sont pas que source de souffrances, de problèmes. 

 ? Vous êtes à Paris, comme ceci. Comment les choses se vivent -elles là-bas ? Le public est-il conscient des enjeux ?

Je ne suis pas à Paris intra-muros même mais à Villejuif, en banlieue. Nous ne voyons plus beaucoup de monde dans la rue où nous habitons. 

Dans ma banlieue, c’est étrangement calme et encore plus depuis le week-end qui vient de s’écouler. On voyait encore quelques personnes marcher dans notre rue la semaine dernière. Aujourd’hui, je n’ai vu que 2 personnes. Ce qui frappe depuis le confinement : c’est le silence, plus de rumeurs de voiture. On respire mieux, on entend les gazouillis des oiseaux à nouveau. Il y a des applaudissements, des cris à 20h et depuis quelques jours des voix qui s’élèvent pour dire aussi la colère, l’incompréhension et le désarroi qui je trouve tout à fait légitimes. Dans mon quartier, on s’organise aussi entre voisins pour aider les plus âgés, les plus fragiles aussi. Cette solidarité de proximité est belle, j’espère qu’elle va rester après la fin du confinement. Ma meilleure amie est infirmière à domicile dans la ville d’à côté, nous échangeons tous les jours. J’admire son engagement même si je la sens aussi parfois inquiète car elle a trois enfants. Il faut les soutenir et faire prendre conscience de l’importance d’une santé solidaire pour toutes et tous.

? Que ferez vous le premier jour de la fin du confinement ?

Organiser la fête d’anniversaire de ma petite dernière qui devait avoir lieu début avril, pour les enfants, ce sera important de retrouver leurs ami(e)s et leurs camarades.

? Etre confiné, c’est aussi un moment propice pour écrire : parlez-moi de vos petits carnets…

J’écris au stylo dans des carnets chronologiques, un par projet. J’écris tous les jours depuis que je suis adolescente, c’est un rituel et une nécessité. Je me relis ensuite, je trie avant de taper à l’ordinateur. Ecrire, c’est réécrire… C’est ainsi aussi que mes projets et mes scénarios naissent au fil des lignes noircies sur les pages. Et puis, je suis du 20ème siècle : j’aime l’odeur du papier, j’ai tout le temps les mains tâchées d’encre. Ici avec le confinement, mon temps personnel est grignoté car la maison, la journée, c’est d’habitude « mon » antre, celui où j’écris, je lis pour mes futurs projets. Ici, j’écris moins, je me lève tôt quand tout le monde dort encore.

Il faut se reconnecter à l’essentiel, soutenir les plus fragiles et celles et ceux qui sont en première ligne. 

 

Propos suscités par Urbain Ortmans et diffusés le 23 mars 2020

A revoir : https://www.vedia.be/www/video/culture/cinema/-quot-l-album-quot-vero-cratzborn-realisatrice_101461_138.html

 

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